Arrivée des missionnaires catholiques au Congo depuis la découverte de l’embouchure du fleuve Congo par les Portugais

Entretien* avec Macaire MANIMBA, Historien, Professeur des universités | Propos recueillis par Bob KILONGO, journaliste.


Professeur, Bonjour !

Nous allons essayer de comprendre comment s’est faite l’évangélisation catholique entre 1483 et 1908. Mais avant cela, dites-nous, Professeur, ce qu’il faut entendre par l’évangélisation dans une perspective chrétienne ?

Par évangélisation, il faut entendre l’action de prêcher la Bonne Nouvelle du Salut apporté par le Christ. Il s’agit, en réalité, d’une invitation à se convertir et à adhérer à la personne du Christ, c’est-à-dire à ses paroles et à ses actes. Et puisqu’il s’agit d’une annonce de la Bonne Nouvelle du Salut, celle-ci peut être kérygmatique ou mystagogique. Kérygmatique dans le sens de la première annonce telle que faite par l’apôtre Pierre le jour de Pentecôte. C’est, si vous voulez, le contenu essentiel de la foi en Jésus-Christ annoncée et transmise aux non-croyants par les premiers chrétiens. Mystagogique dans le sens de l’annonce qui suit le catéchuménat correspondant à l’initiation aux mystères de la foi. Le mystagogue ou le catéchiste qui enseigne au néophyte, a donc la mission de conduire celui-ci au cœur du mystère chrétien.

Pour revenir à notre sujet du jour, je dirai que les Missionnaires européens qui débarquaient chez nous n’avaient d’autre intention que d’annoncer le Christ et d’édifier une communauté chrétienne à l’abri de mauvaises influences.

On a tendance à penser que l’évangélisation du Congo s’est faite dans le sillage de la colonisation du continent africain par les Européens. Êtes-vous de cet avis ?

Oui, surtout en ce qui concerne la seconde évangélisation du Congo à partir de 1880. N’oublions pas aussi qu’au Congo léopoldien et belge, l’évangélisation catholique constituait le troisième plan – avec l’administration et la Finance – sur lequel s’exerçait le processus de modernisation et donc d’accès à la culture occidentale. Les trois éléments – Administration, Finance et Missions – constituaient les composantes de la trilogie coloniale au Congo.

C’est pour cela que les Missionnaires catholiques de l’époque coloniale avaient souvent été accusés de collusion avec le pouvoir colonial. De toute façon, entre 1835 et 1908, l’évangélisation du Congo s’est réalisée suivant deux optiques distinctes, celle du catholicisme et celle du protestantisme. Aujourd’hui nous parlons de l’optique du catholicisme entre 1491 et 1908.

Comment s’était alors opérée l’évangélisation catholique au Congo ?

En quelques mots, je dirai que l’évangélisation catholique au Congo s’est déployée en deux périodes. La première se situe entre 1491 et 1835, et la seconde a démarré en 1880.

Dites-nous quand même quelque chose de la première évangélisation du Congo.

La première évangélisation entre 1491 et 1835 s’est limitée à la zone côtière occidentale du Congo dans l’actuelle province du Kongo Central, particulièrement dans la région allant de l’Océan Atlantique à la rivière Inkisi. Pendant près de deux siècles environ, 434 missionnaires européens se sont succédé au Congo depuis les Franciscains (à partir de 1491) jusqu’aux Récollets (1674) en passant par les Jésuites (1544), les Dominicains (1570), les Carmes (1584), les Tertiaires de Saint François (1604) et les Capucins italiens et espagnols (1645) envoyés par la Propaganda Fide récemment fondée en 1622 par le pape Grégoire XV.

Professeur, je suis tenté de vous demander de nous rappeler l’arrivée des premiers missionnaires portugais en 1491.

Il faut dire que les premières conversions des fils du pays au christianisme ont été le fait de quelques Bakongo qui furent emportés au Portugal en 1483 et qui, à Lisbonne, furent témoins des merveilles de l’Europe. En 1485, ils revinrent au pays avec Diogo Câo qui, cette fois-ci, se rendit à Mbanza Kongo la capitale du royaume Kongo pour remettre au roi les cadeaux provenant de son homologue portugais Jean Ier.

La vue de ces présents, le retour des fils du pays qu’on croyait sans doute perdus à jamais et le récit que ceux-ci firent de leur séjour au Portugal furent autant de preuves du statut supranaturel des Européens. Aussi le roi du Kongo réclama-t-il des missionnaires et des gens de métier tels que maçons, charpentiers et agriculteurs… pour qu’ils réalisent dans le royaume les merveilles qui lui ont été racontées. Evidemment, le roi du Portugal répondit favorablement à la demande du roi Nzinga Nkuwu.

Une première grande expédition missionnaire, à bord de trois caravelles accosta à Mpinda le 29 avril 1491. Elle comprenait des prêtres séculiers et réguliers mais on n’en connait pas exactement le nombre. Le Mani Soyo qui les accueillit au nom du roi Nzinga Nkuwu demanda d’être baptisé. Cela eut lieu le 3 avril, en la fête de Pâques. Quant au baptême du roi Nzinga, il eut lieu le 3 mai. La reine Muzinga a Nlenza reçut à son tour le baptême le 4 juin 1491. Tous deux se prénommèrent Don João et Dona Léonor pour des raisons d’homonymie avec le couple royal portugais. Le premier fils du roi aurait été baptisé en même temps que sa mère le 4 juin. Il reçut le nom de Dom Afonso qui succédera à son père et deviendra le grand apôtre de l’évangélisation du royaume Kongo.

434 missionnaires en tout pour près de deux siècles, c’est quand même peu au regard de besoins humains et spirituels en présence.

Très peu nombreux, les missionnaires étaient confrontés aux nombreux problèmes d’adaptation. On est à une époque où la Sacrée Congrégation pour la Propagation de la foi n’est pas encore créée et que l’envoi des missionnaires au Congo dépend beaucoup de l’humeur des rois portugais et des complications de la politique européenne. Malgré cela, ces missionnaires pionniers avaient réalisé un travail remarquable allant de l’annonce de la Bonne Nouvelle jusqu’à l’édification des communautés chrétiennes disséminées dans le Kongo Central, en passant par l’administration des sacrements moyennant l’initiation aux mystères sacrés et l’étude des us et coutumes du pays. Ces missionnaires avaient aussi initié les premières études linguistiques et de traduction en langues locales des textes utiles à l’évangélisation (premières traductions des prières les plus courantes : le Pater noster, l’Ave Maria, le Credo, le Salve Regina…).

Alors pourquoi l’éclosion de cette première évangélisation n’a pu être possible ? On a l’impression que cela a été véritablement un échec ?

L’éclosion de cette première chrétienté aurait pu être possible si la première évangélisation avait pu former un clergé local. Tel n’a pas été le cas, en dépit des efforts des Capucins de former un grand nombre de catéchistes. De 1491 à 1835, il n’eut pas un seul séminaire qui a été fondé sur place, alors que le Kongo ne faisait que réclamer des missionnaires et que l’Europe s’avérait incapable de satisfaire sa demande. Mgr Henrique, fils du roi Don Afonso, restait sans successeur pendant de nombreux siècles. L’on attendra le sacre de Mgr Pierre Kimbondo en 1956, pour que la chrétienté congolaise puisse mériter à nouveau d’avoir un évêque issu du pays.

Quoiqu’il en soit de cette limite, la sauvegarde des survivances dans la culture matérielle comme dans l’onomastique bakongo témoigne de la profondeur de ce qui avait été retenu de l’enseignement des missionnaires et qui a certainement servi de soubassement à la seconde évangélisation à partir de 1880.

Pour me résumer, je dirai que humainement parlant, la première évangélisation, malgré les espoirs suscités, se soldat par un échec sous les assauts conjugués de plusieurs facteurs, notamment la traite négrière qui avait causé la désintégration du royaume Kongo, la mortalité effrayante rendant le nombre de missionnaires toujours insuffisant, les conflits politiques entre l’Espagne, le Portugal et le Vatican, la quasi absence du clergé local, l’absence totale de religieuses, le caractère superficiel des conversions.

Pourtant la religion chrétienne ne disparut pas malgré le retour du dernier missionnaire capucin en 1835. Quand on se rend aujourd’hui dans le Kongo Central, on réalise combien toute la culture locale est imprégnée des données de ce christianisme commencé en 1491. Citons, pour cela, quelques exemples des anthroponymes qui sont des prénoms indigénisés : Mandona (Madona), Ndonzau (Dom Joao), Ndombasi (Dom Sebastiao), Ndongala (Dom Garcia), Ndopetelo (Dom Pedro)[1].

Vous avez indiqué que l’évangélisation catholique du Congo s’est déployée en deux périodes. Vous venez de nous parler de la première activité évangélisatrice dans le Kongo Central. Qu’en est-il alors de la seconde évangélisation ?

La seconde évangélisation du Congo commence en 1880 avec l’arrivée des Missionnaires français du Saint-Esprit. Ceux-ci se virent confier la mission du Congo par un décret de la Sacrée Congrégation de la Propagande, datée du 9 septembre 1865. Lorsqu’ils arrivent au Congo les Spiritains s’installent à Boma en 1880, et par la suite, ils s’établissent dans d’autres postes, soit sur la côte près de Banana, soit plus à l’intérieur des terres à Linzolo en 1884 et à Kwamouth (1886), où le Kasaï se jette dans le fleuve Congo. Parmi ces missionnaires il y avait le Père Augouard, un esprit entreprenant et plein de zèle que la Congrégation avait détaché du Gabon pour la préfecture du Congo.

Dans un écrit déjà publié, vous affirmez qu’après les Missionnaires du Saint-Esprit, d’autres congrégations catholiques ont pris pied au Congo sur demande ou invitation de Léopold II, roi des Belges. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Au tournant du XXe siècle, l’EIC n’est pas encore placé sous juridiction ecclésiastique. Pour l’heure, c’est le roi Léopold II qui, par ses réseaux d’influence, sollicite la collaboration des instituts religieux établis en Belgique, convaincu qu’à son œuvre africaine de civilisation, ceux-ci apporteraient le concours d’un effort rédempteur.

Mais pourquoi seulement la collaboration des congrégations installées en Belgique ?

Bah, pour des impératifs politiques. Au fait, Léopold II voulait que sa colonie africaine soit évangélisée exclusivement par les missionnaires de nationalité belge. Mais que faut-il entendre par les missions nationales ? Pour Léopold II et son gouvernement, étaient qualifiées de missions nationales, celles qui relevaient d’un supérieur belge et qui comptaient un certain nombre de Belges parmi leurs membres au Congo.

Il est clair que cette doctrine des missions nationales avait des conséquences fâcheuses sur les missions, notamment le départ des Missionnaires Spiritains  du Congo. Car à la demande du roi Léopold II, le Saint-Siège ordonna aux Spiritains d’origine française de quitter le Congo léopoldien pour aller s’occuper du nouveau vicariat apostolique du Congo français en 1891.

Les Spiritains partis, qui les remplacent au Congo léopoldien ?

A la demande de Léopold II, le Siège apostolique approuva l’envoi des Missionnaires du Cœur Immaculé de Marie communément appelés Scheutistes. Ceux-ci venaient d’approuver au cours du Chapitre général tenu en Mongolie en 1887 le projet d’une nouvelle implantation au Congo de Léopold II. Sans trop attendre, la nouvelle Administration générale décida de constituer le premier contingent de missionnaires scheutistes qui arrivent au Congo en 1888. En 1891, ils remplacèrent les Spiritains à Boma puis à Nemlau baptisée auparavant Mission du Saint-Esprit.

Dans la même logique des missions nationales, voulues par Léopold II, les Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) du cardinal Lavigerie, arrivés au Congo en 1880, abandonnèrent aux Scheutistes leur station de Kwamouth dans le district du Stanley Pool mais conservèrent leur territoire de mission compris entre le lac Tanganyika et le Lualaba. Ce territoire devint, sur décision pontificale du 30 décembre 1886, le vicariat du Haut-Congo administré par Mgr Victor Roelens. Même alors, les Missionnaires d’Afrique durent accéder à la dernière exigence du roi Léopold II, celle de n’envoyer au Congo que des missionnaires de nationalité belge.

Pour vous résumer, à partir de 1880, trois congrégations religieuses ont pris pied au Congo : les Missionnaires du Saint-Esprit, les Missionnaires d’Afrique et les Missionnaires Scheutistes. Pouvez-vous maintenant nous dire quand les Missionnaires Jésuites arrivent au Congo ?

Le roi Léopold II se satisfaisait peu de la prestation des Scheutistes, souvent accusés d’ingérence dans les affaires de l’Etat et de vivre continuellement en conflit avec les agents de l’administration locale. Pour cela, il insista auprès du Saint-Siège pour que les Jésuites soient envoyés au Congo. Il faut également ajouter que la direction supérieure de l’EIC, qui projetait de créer des colonies scolaires, souhaitait vivement la présence des Jésuites dont le zèle pour l’éducation de la jeunesse n’était plus à démontrer.

Mais déjà en 1879, lorsque Léopold II, par l’intermédiaire du Scheutiste François Vranckx, sollicita leur concours pour l’évangélisation du Congo, les Jésuites déclinèrent l’offre royale sous prétexte que la distribution des missionnaires appartenait à la Sacrée Congrégation de la Propagande, que le roi pouvait traiter avec elle…

Et pourtant les Jésuites finiront par prendre pied au Congo de Léopold II…

Tout à fait. Léopold II savait être patient. Il savait surtout comment avancer ces pions dans les négociations. Dans les tractations encouragées par les plus hautes instances romaines reprises en 1890 entre le roi et les Jésuites par le truchement du Baron de Béthune, il en résulta qu’une mission pourrait être confiée aux Jésuites ; celle-ci ne nuirait pas à l’expansion de leurs œuvres en Belgique et en Inde et leur permettrait de garder le roi comme allié, dont la protection serait utile vu les ambitions des libéraux en matière de laïcisation de l’enseignement.

En 1892, les Jésuites, qui ne voulaient pas contrarier le roi dans sa démarche, acceptèrent finalement l’idée d’ouvrir une nouvelle mission au Congo. Le Supérieur général des Jésuites, le Père Anderledy, communiqua aussitôt la décision de la Compagnie de Jésus au cardinal Préfet de la Propagande. Le Saint-Siège salua l’accord intervenu mais dut, dans le même temps, régler une difficulté pratique née du refus des Scheutistes de céder une partie de leur territoire de mission aux nouveaux arrivants.

C’est ainsi qu’est érigée, le 8 avril 1892, la Mission du Kwango dévolue aux Jésuites conformément au Décret de la Propaganda, Fide Iam anno. En mars-avril 1893, un groupe de six jésuites, sous la conduite du Père Emile Van Hencxthoven, s’installa dans la nouvelle mission qui comprenait trois grands ensembles géographiques, dont le Bas-Congo à l’ouest, le Kwango au centre et le Kwilu à l’est.

Le seul concours des Missionnaires d’Afrique, des Scheutistes et des Jésuites suffisait-il pour évangéliser tout le bassin conventionnel du Congo ? 

Léopold II avait besoin de plus de missionnaires catholiques pour sa colonie africaine. Pour cela, il insista auprès du Saint-Siège afin que celui-ci encourage les congrégations religieuses établies en Belgique à se rendre disponibles pour l’évangélisation du Congo. Le 21 décembre 1896, Van Loo de la Légation de Belgique à Rome s’entretint avec le cardinal Secrétaire d’Etat, Mariano Rampolla, qui promit d’appuyer la demande du roi Léopold II auprès du pape Léon XIII. Van Loo put vérifier cela au cours de l’audience que le pape lui accorda le 29 décembre de la même année. Il comprit tout de suite que l’appui du Siège apostolique pour les nouvelles missions au Congo n’allait nullement faire défaut.

C’est ainsi qu’à partir de 1894, plusieurs congrégations masculines et féminines vont rejoindre les Pères Blancs, les Scheutistes et les Jésuites. Je peux très rapidement les citer : Les Sœurs de Notre-Dame de Namur (1894), les Trappistes et les Sœurs Blanches de Notre-Dame d’Afrique (1895), Les Sœurs Franciscaines Missionnaires de Marie (1896), les Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus (1897), les Prémontrés et les Sœurs du Précieux Sang (1898), les Sœurs du Cœur Immaculé de Marie et les Rédemptoristes (1899), les Missionnaires de Mill-Hill (1905) et les Spiritains belges (1907).

Je me vois obliger d’ajouter que pour mieux s’assurer le concours de tous ces missionnaires catholiques, dans un contexte de campagne anti-congolaise, le roi Léopold II prit l’initiative, en 1906, d’une convention avec le Saint-Siège réglant le rapport entre l’EIC et les missions catholiques, convention qui allait régler les rapports entre l’Eglise catholique et l’Etat pendant toute la période coloniale. Cette convention est signée le 26 mai 1906 par le Chevalier Adolphe de Cuvellier (représentant de Léopold II) et Mgr Vico (Nonce apostolique à Bruxelles et représentant du pape).

C’est à partir de ce moment que l’Etat du Congo concède aux établissements des missions catholiques au Congo les terres nécessaires à leurs œuvres religieuses, à condition que chaque établissement de mission s’engage à créer une école où les indigènes recevraient l’instruction. Le programme comporterait notamment un enseignement agricole et d’agronomie forestière et un enseignement professionnel pratique des métiers manuels. Les missionnaires s’engageraient également à remplir pour l’Etat et moyennant indemnité, les travaux spéciaux d’ordre scientifique rentrant dans leur compétence personnelle, tels que reconnaissance ou études géographiques, ethnographiques, linguistiques, etc.

[1] Kimpa Vita fut livrée aux flammes le juillet 1706 avec son amant Saint Jean,  un Portugais.


Source image: https://www.zakweli.com/activites-missionnaires-chretiennes-en-afrique-de-louest/

* Cet entretien a fait l’objet d’une émission diffusée sur Radio Maria RDC, station de Kinshasa.

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