Entretien* avec Macaire MANIMBA, Historien, Professeur des universités | Propos recueillis par Bob KILONGO, journaliste.
Le nom de Stanley est strictement lié à notre pays, la République Démocratique du Congo. Les Congolais ont tendance à oublier cela. Je voudrais qu’au cours de cette émission, vous aidiez les auditeurs à redécouvrir ce grand personnage qui, avec sa suite, avait risqué sa vie pour explorer le fleuve Congo et parvenir à poser les jalons d’un Etat moderne appelé Etat Indépendant du Congo.
Pouvez-vous nous dire en peu de mots qui était Henry Morton Stanley ?
Né le 28 janvier 1841 d’une servante de ferme au Pays de Galles, Henry Morton Stanley est un journaliste Newyorkais et explorateur, connu surtout pour son exploration de l’Afrique équatoriale et sa recherche de David Livingstone dans la seconde moitié du 19e siècle. John Rowlands s’embarque à 14 ans comme mousse pour l’Amérique.
Il est adopté par un commerçant de la Nouvelle-Orléans dont il prend le nom et, pendant la Guerre de sécession, mène aux États-Unis une vie errante. Homosexuel, il se marie sur le tard sans d’ailleurs réussir à honorer sa malheureuse épouse Dorothy Tenant avec qui il a un enfant, Denzil Stanley. Il est élu à la Chambre des Communes et anobli. Ses parents, John Rowlands et Elizabeth Parry, l’ont éduqué à la foi chrétienne. Il a une fiancée éphémère de 17 ans du nom d’Alice.
Quels étaient les objectifs des voyages de Stanley en Afrique ?
Le premier voyage est effectué au cours d’un reportage en Abyssinie (ancien nom de l’Éthiopie). Il assiste en 1868 à une victoire des Anglais sur le roi local. Il en informe son journal avant tous ses confrères après avoir soudoyé le télégraphiste de Suez. Ce succès lui vaut d’être embauché par le New York Herald Tribune. Le journal l’envoie peu après sur les traces du pasteur et missionnaire écossais David Livingstone.
C’est en 1869 que la réputation de Stanley grandit lorsque le rédacteur en chef du New York Herald Tribune l’envoie en Afrique équatoriale, avec pour mission de retrouver David Livingstone, disparu dans sa quête obstinée de la source du Nil depuis 1866. Il a fallu à Stanley de longs mois pour découvrir le célèbre explorateur à Udjidji, le 10 novembre 1871, après une marche de 3500 km et 411 jours.
Parce que Livingstone refuse de retourner en Europe, il regagne quad même Londres pour cueillir la récompense de son succès. Gagné par le virus de l’exploration, il repart le 17 novembre 1874 de Zanzibar pour descendre le cours hostile du fleuve Congo et traverser l’Afrique équatoriale d’est en ouest, ce qui constitue à l’époque un exploit authentique.
Lors d’un autre voyage organisé, cette fois par le roi Léopold II, il remonte le fleuve Congo depuis son embouchure pour jeter les bases d’un nouvel Etat qui s’appellera l’Etat Indépendant du Congo. Avant de prendre sa retraite, il part encore au secours d’Emin Pacha, un aventurier allemand converti à l’islam et parti explorer la région des Grands Lacs africains. Là aussi, c’est un échec parce que Emin Pacha refuse de retourner en Europe. Revenu à Londres, il reprend la nationalité britannique.
A vous entendre, il semble que Stanley a effectué 4 voyages d’exploration en Afrique. Sans vouloir revenir au premier voyage en Abyssinie ou au second voyage à la recherche de Livingstone, parlez-nous brièvement du troisième voyage durant lequel il explore le fleuve Congo d’est en ouest.
Stanley entreprend ce troisième voyage à partir de novembre 1874. J’ai déjà dit qu’en 1871 Stanley avait retrouvé David Livingstone à Udjidji en Tanzanie. Quand celui-ci refuse de retourner en Europe, Stanley rentre en Angleterre et se met à préparer son troisième voyage en Afrique centrale. Le succès récolté au cours d’un reportage en Ethiopie lui vaut d’être embauché par le New York Herald Tribune.
Le journal l’envoie peu après sur les traces du pasteur et missionnaire écossais David Livingstone, dont on a perdu la trace en Afrique. Je précise tout de suite que cette expédition fut conjointement financée par l’Américain James Gordon Bennett, du New York Herald (New York) et l’Anglais Edward Levy-Lawson, du Daily Telegraph (Londres).
Comme déjà dit, Stanley était gagné par le virus de l’exploration. Incapable de rester immobile en Angleterre ou en Amérique, il repart le 17 novembre 1874 de Zanzibar pour l’embouchure du Congo avec une impressionnante caravane de 350 hommes, dont trois Européens seulement, ainsi qu’un bateau en pièces détachées, le Lady Alice (nom d’une éphémère fiancée de 17 ans qui n’attendra pas le retour de l’explorateur pour se marier avec un paisible industriel).
L’expédition atteint le royaume du Buganda (Ouganda actuel), sur les rives du lac Victoria, le plus grand lac d’Afrique, non sans devoir affronter les populations locales. Le Lady Alice est remonté et remis à l’eau sur le lac, dont il fait le tour. Puis l’expédition repart à pied vers le lac Tanganyika, plus au Sud, déjà entraperçu par l’explorateur Richard Burton.
Stanley en fait le tour avec son bateau puis atteint le cours supérieur du Congo au Lualaba. Dans ce périple, il est accompagné, sur une partie du chemin jusqu’à Kisangani, d’un un marchand esclavagiste notoire Tippo Tip qu’il rencontra dans la région d’Ujiji. Massacres et pillages sont à inscrire au passif de l’explorateur, lequel ne se prive pas de tirer les Noirs comme des lapins, à moins que, homosexuel refoulé, il ne s’en serve comme jouets sexuels.
Lui-même raconte fièrement qu’avec ses hommes il avait attaqué et détruit vingt-huit villes et une quarantaine de villages congolais et tué plusieurs centaines d’indigènes, notamment dans la région des Kusu du Maniema, dans celle des Wagenia et Mbuza.
Il est probable que Stanley et sa suite aient atteint Kinshasa entre mars et avril 1877. Comment se passe le voyage vers l’océan à partir de Kinshasa ?
Au Pool (Kinshasa) commencent les rapides et cataractes affreux qui, sur une distance de 350 km, rendent toute navigation impossible sur le fleuve Congo. Stanley ne le sait pas. Imbu de lui-même et méprisant, il refuse d’écouter le conseil des indigènes qui le dissuadent d’amener avec lui son bateau à vapeur et les pirogues.
A dire vrai, Stanley continue de caresser l’illusion de trouver bientôt l’endroit où le fleuve redeviendrait navigable jusqu’à l’embouchure. L’expédition quitte alors le Pool pour se diriger vers l’océan. Les hommes de Stanley, soldats et porteurs, s’affairent à frayer un chemin le long du fleuve dans une région extrêmement accidentée.
Ils doivent aussi transporter le Lady Alice (en pièces détachées) et tirer une dizaine de pirogues. Le voyage par voie de terre durait depuis trente-sept jours. Stanley et sa suite n’ont pourtant parcouru qu’une petite distance de cinquante-cinq kilomètres. Des morts se comptent par dizaines, les mutineries se multiplient quand ce ne sont pas les désertions.
Les monts de Cristal, rocheux et déchiquetés, leur opposaient barrière sur barrière ; à un moment donné, les hommes épuisés et émaciés durent hisser les bateaux jusqu’à quatre cents mètres, puis les tirer sur environ cinq kilomètres de terrain relativement plat avant de redescendre. Et la saison des pluies arriva, avec des averses de cinq à six heures par jour. Le vacarme perpétuel des rapides devenait de plus en plus oppressant.
Les hommes s’évanouissaient de faim. La dernière paire de bottes de Stanley se désintégra. Un de ses meilleurs hommes perdit l’esprit et s’enfuit en courant dans la brousse, en n’emportant qu’un perroquet. Enfin, après avoir gâché des mois à tirer des embarcations désormais inutiles, l’expédition les abandonna pour de bon […] En tout, quatre mois furent nécessaires, à lui et à ses hommes mourant d’inanition et accablés par les maladies, pour parcourir par voie de terre les quatre cents kilomètres qui séparent le Stanley Pool du port maritime de Boma.
Malgré les mutineries et les désertions, Stanley décida de poursuivre le voyage vers l’océan. Était-il raisonnable en prenant une telle décision ?
Raisonnable ou pas, Stanley savait qu’il était sur le point de réaliser un exploit dont le monde entier parlerait. Il était sur le point d’entrer dans l’histoire des découvertes. Il fallait donc relever le défi, quoiqu’il arrive. Mais la suite du voyage par voie de terre va se révéler une succession de catastrophes et de malheurs.
En plus des désertions, les provisions viennent à manquer cruellement. Les hommes s’évanouissent et continuent à mourir. Des quatre Blancs que compte l’expédition Stanley est l’unique qui survit. A plus d’une centaine de kilomètres de Boma, le Britannique et sa suite épuisés par la famine s’écroulent, incapables de se tenir debout.
Cher Monsieur,Je suis arrivé ici de Zanzibar avec 115 âmes, hommes, femmes et enfants. Nous sommes maintenant sur le point de mourir de faim […] mais si votre ravitaillement nous arrive en temps voulu, je serai en mesure d’atteindre Embomma en quatre jours […] le mieux serait l’équivalent de dix ou quinze charges de riz ou de grain […] Ces provisions doivent nous parvenir d’ici deux jours, ou la mort fera parmi nous de cruels ravages […] Veuillez croire à mes sentiments dévoués, H. M. Stanley, commandant de l’expédition anglo-américaine d’exploration de l’Afrique.
Apparemment Boma était un centre important dans la région. Comment les Européens le l’appréciaient ?
Boma était alors considéré comme l’unique centre congolais véritablement « civilisé ». Le Père Charles Duparquet, Missionnaire du Saint Esprit, qui visite la ville en 1877, la présente comme le plus important centre commercial, appelé à devenir une importante colonie européenne. Il ajoute même que Boma sera un point admirablement placé pour pénétrer dans l’intérieur de l’Afrique, et nos missionnaires auront alors une grande facilité pour parcourir cette vaste contrée, toute sillonnée de rivières navigables.
Stanley atteint l’embouchure du fleuve Congo exactement quatre siècles après Diogo Cao. Pouvez-vous en quelques mots dresser le bilan de ce troisième voyage depuis Bagamoyo en Tanzanie ?
Parti de Bagamoyo sur la côte orientale (océan Indien) en novembre 1874, c’est à bout de forces que Stanley atteint, le 12 août 1877, l’embouchure du Congo (sur la côte occidentale), après avoir livré trente-six batailles contre des tribus autochtones. Mais il a accumulé d’innombrables informations sur les fleuves et les lacs africains et démontré en particulier l’absence de relation entre le Nil, grand fleuve du nord du continent, et les fleuves du sud.
On peut surtout dire qu’en trois ans de pénétration du Congo, il « avait sillonné et cartographié deux lacs gigantesques, le lac Victoria et le Tanganyika, il avait démêlé l’hydrologie complexe du Nil et du Congo et déterminé la ligne de partage des eaux entre les deux plus grands fleuves d’Afrique ». Plus important encore, « il avait cartographié avec précision le cours du fleuve Congo et s’était frayé un chemin à travers l’Afrique équatoriale ».
C’est à l’issue de cette expédition que les Européens réalisent qu’il est désormais possible de pénétrer au cœur de l’Afrique centrale par la côte occidentale (océan atlantique).
Le 13 janvier 1878, Stanley débarque à Marseille, accueilli par deux émissaires de Léopold II, le baron Jules Greindl et le général (américain) Henry Shelton Sanford. Ceux-ci le prient en vain de faire un tour au palais royal à Laeken (Bruxelles). Pour le moment, le Britannique, peu intéressé par les avances du roi des Belges, préfère poursuivre sa tournée de médailles et de banquets à Paris puis à Londres.
Quand Stanley arrive à Londres après cet exploit, que fait-il pour faire connaître son exploit africain ?
Dans un article publié par le Daily Telegraph, Stanley adjure son gouvernement d’occuper le bassin du Congo qu’il vient lui-même d’explorer. Mais Londres dédaigne l’offre. La raison de ce refus est qu’à l’époque les Anglais étaient confrontés à la récession chez eux et submergés par différentes crises coloniales et rébellions outre-mer.
En plus, le nouveau territoire se révélait peu intéressant parce la principale route commerciale était bloquée par de célèbres cataractes. Stanley, désillusionné, s’en plaignit amèrement : « Je ne comprends pas du tout les Anglais. Soit ils me soupçonnent d’être à moitié intéressé ; soit ils ne me croient pas. Pour avoir secouru Livingstone, on m’a traité d’imposteur ; pour avoir traversé l’Afrique, on me traite de pirate ».
Sa propagande en faveur des intérêts britanniques au Congo ayant échoué, il accepta finalement l’offre du souverain belge, Léopold II, qui vient de créer une «Association internationale pour l’exploration et la civilisation de l’Afrique centrale», financée sur sa cassette personnelle. La rencontre entre les deux hommes a lieu le 10 juin 1878 à Bruxelles.
Séduit par son bagout, peu regardant sur ses méthodes, Léopold II confie à Stanley la mission d’ouvrir le bassin du Congo au commerce international, à condition toutefois de trouver un moyen efficace pour contourner l’obstacle que représentent les rapides et cataractes entre Matadi et Kinshasa.
C’est ainsi qu’est envisagé le quatrième voyage de Stanley en Afrique (deuxième au Congo). Comment se passent les choses ?
Une fois rassuré de la collaboration de Stanley, Léopold II décide, en 1879, que celui-ci retourne en Afrique équatoriale, en remontant, cette fois, le fleuve Congo. La mission de l’exploration consisterait essentiellement à poser les jalons d’un nouvel Etat au cœur de l’Afrique.
Le roi insistera beaucoup auprès du colonel M. Strauch pour que l’explorateur britannique comprenne bien le sens et la portée politique du projet colonial en cours : « Il faut créer un nouvel Etat aussi étendu que possible et l’organiser. Il doit être clairement compris que dans ce projet, il n’est pas question de garantir le moindre pouvoir politique aux populations nègres. Ce serait absurde. Les Blancs mis à la tête des postes détiennent tous les pouvoirs ».
Avant de s’embarquer pour le Congo, Stanley reçut d’autres instructions royales. Pouvez-vous les indiquer très rapidement ?
En 1879, au moment de repartir pour le Congo, Stanley reçut du roi Léopold II trois recommandations particulières : ouvrir une route doublant les rapides du Congo dans la région des cataractes ; installer des stations et acheter des terrains autour d’elles ; acquérir des terrains de part et d’autre du tracé de la route projetée ; empêcher d’éventuelles interventions étrangères malintentionnées qui mettraient le projet en échec ; agir au nom de l’indépendance du Comité et sous le drapeau de l’AIA.
Assisté de plusieurs mercenaires européens et de supplétifs africains, Stanley remonta le fleuve Congo jusqu’à Kisangani. A l’occasion, beaucoup d’indigènes congolais se rappelèrent le précédent périple sanguinaire de Stanley sur le même fleuve :
Un jour, il nous arriva quelque chose d’étrange. Pendant que notre Mwalimu [enseignant] nous apprenait à lire le coran, nous vîmes en aval du fleuve une espèce de très grandes pirogues qui montaient vers notre direction ; elles étaient au nombre de trois.
Tout le monde, les indigènes et nous-mêmes, nous étions saisis de peur, croyant que c’étaient d’autres agresseurs qui montaient dans le même but de tuer et de massacrer. Les riverains s’enfuyaient avec leurs pirogues pour se réfugier dans les îles, d’autres s’introduisaient directement dans la forêt derrière eux. Quant à nous, nous restions là figés, nos yeux braqués vers ces étranges pirogues.
Bientôt toutes les trois accostent. Ensuite nous vîmes des hommes blancs et noirs débarquer ; c’était Stanley accompagné d’autres blancs qui faisaient leur voyage pour aller fonder un Poste à Kisangani (Stanleyville). Stanley n’était plus un inconnu parmi le peuple riverain, les Lokele l’appelaient ‘‘Bosongo’’, ce qui signifie ‘‘Albinos’’.
Quand fut fondé le poste de Kisangani ?
Le poste de Kisangani fut fondé le 10 décembre 1883, non loin d’un campement d’esclaves où Tippo Tip, un marchand négrier notoire, régnait en maître tout puissant. Il est très probable qu’avant de regagner le Pool (Kinshasa), Stanley ait négocié avec Tippo Tip le rachat de plusieurs enfants esclaves, moyennant quelques rouleaux d’étoffe et sacs de sel.
Mais une fois le marché conclu, Stanley, au lieu de renvoyer ces enfants dans leurs familles respectives, les embarqua avec lui dans ses navires. C’est au cours de ce voyage que l’explorateur fut par deux fois terrassé par la malaria, qui l’obligea à regagner précipitamment l’Europe.
Au bout de deux mois de cure et sur l’insistance du roi Léopold II, Stanley s’embarqua de nouveau pour le Congo, muni de nouvelles instructions royales. De quelles instructions s’agit-il ?
Acheter autant de terres que possible et placer sous suzeraineté de ce comité [AIC] dès que possible et sans perdre une minute tous les chefs des tribus installés entre l’embouchure du Congo et les Stanley Falls ».
En juin 1884, la mission de Stanley était terminée. Il était parvenu à faire signer des centaines de traités avec des chefs africains analphabètes, qui ne comprirent pas qu’en apposant leur petite signature sous forme d’un X sur un simple papier ils cédaient pour pas grand-chose leurs territoires à un étrange roi vivant en Europe et à qui ils promettaient
d’abandonner librement et de leur propre assentiment, en leur nom et en celui de leurs héritiers et de tous leurs successeurs à ladite Association la souveraineté et tous les droits de souveraineté et de gouvernement de tous leurs territoires et d’aider, par des ouvriers ou autrement, tous ouvrages, améliorations ou expéditions que ladite Association entreprendra à n’importe quel moment dans n’importe quelle partie de ces territoires.
Toutes les routes et voies d’eau traversant ce pays, les droits de lever un péage sur elles, et tous les droits de chasse, de pêche, d’exploitations minière et forestière, seront la propriété absolue de ladite Association.
Lorsque Stanley retourne en Europe, déçu par “l’énorme voracité” du roi Léopold, c’est pour se consacrer à la rédaction de ses mémoires et préparer son intervention à la conférence diplomatique de Berlin, où il ferait face aux revendications frontalières françaises incarnées par l’activisme d’un sujet italien, Savorgnan de Brazza. Pendant ce temps, certains pays – et non les moindres – ont commencé à reconnaître le drapeau de l’AIC comme celui d’un Etat ami.
Source image : https://medd.gouv.cd/bassin-du-congo-des-experts-plaident-pour-les-plans-damenagement-forestier/
* Cet entretien qui a fait l’objet d’une émission diffusée sur Radio Maria RDC, station de Kinshasa présente une caricature le parcours qu’avait pris Henri Morton Stanley, Journaliste, Homme politique et Ecrivain dans en explorant le bassin du Congo.