Un grand péril menace l’avenir des africains (et de l’humanité en général), après les ravages de l’esclavage qui a fait entre 100 et 500 millions des morts et des déportés, après les ravages des peuples par la colonisation (qui a tué plus de 15 millions de personnes de 1885 à 1960 rien qu’au Congo-Zaïre) et déraciné les africains, et après les guerres et manœuvres néocoloniales d’expropriation forcée des richesses et de destruction volontaire des nations. Ce péril est une idéologie, et s’appelle l’écologisme ou environnementalisme. Il est porté depuis plusieurs décennies maintenant par une oligarchie mondialiste extrêmement puissante qui dénature volontairement la recherche et le débat sur le changement climatique, et, via un alarmisme et chantage climatique, impose un agenda de gouvernance, de décroissance et de baisse de la population mondiales, aussi appelé «Grande réinitialisation».
Pour ces trois fins, les armes bactériologiques, la présentation de l’avortement comme une liberté et les guerres n’ont pas suffit. A présent, en plus de ces moyens, le refus de financement des projets vitaux, des pratiques sournoises comme la vaccination à visée de régulation de la reproduction (stérilisation, temporaire ou définitive) et non plus de prévention des maladies, ainsi que les privatisations des ressources essentielles (eau, terres, etc.), l’organisation de la crise alimentaire au nom de l’agriculture durable, la promotion des idéologies anti-vies (LGBTQIA+, etc.), et surtout, les politiques de décroissance et de non industrialisation des pays pauvres (économie et finances dites vertes, énergies renouvelables, etc.) pour «sauver la planète»; sont en routes d’être utilisées. Ces dernières politiques sont et seront un frein au développement de l’Afrique en particulier (car conduisant à la priver de l’énergie nécessaire à son industrialisation), et du monde en développement en général. Pire, dans leurs mises en neuves, elles aboutiront à ce nous conceptualisons comme étant l’écoanthropocide (ou écohomicide ou encore écodémocide), soit une extermination pure et simple des pans entiers des populations pour la cause écologique et climatique.
Parce que pour voir se réaliser le rêve d’un autre Monde il faut contribuer à le bâtir, nous partageons dans le présent texte les informations et réflexions susceptibles d’aider à comprendre l’histoire, les bases et la portée du mouvement écologiste, ainsi que ce qu’il faut faire sauver l’humanité cet écohomicide, le tout dans l’espoir que tous les humains vraiment humains qui le liront (surtout les africains), prendront conscience du fait que sans un engagement citoyen et politique nouveau et fort, nous allons davantage souffrir de faim, de soif, de maladies et de guerres, du fait des politiques écologistes qui sont faites pour sauver des poissons et sacrifier les vies humaines, pour, hypocritement, «sauver la planète».
Baraka B. Joseph.
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A paraitre : Baraka B. Joseph (2024), L’écologisme dans tous ses états : Défendre l’humanité de l’écoanthropocide, Institut Patrice Lumumba, 480 pages.